Arts Visuels

La pratique interdisciplinaire de JENNIFER ALLEYN prend la forme de films, de vidéos, d’installations et de photographies. Dans son travail, elle s’intéresse à la transformation humaine propulsée par l’expérience artistique.

2024 Suspension

Centre d’Art Jacques & Michel Auger, Victoriaville

9 février au 16 mars 2024

Pour sa quatrième itération, le corpus Suspension de Jennifer Alleyn, se déploie au Centre d’Art Jacques & Michel Auger. L’oeuvre centrale La Mue, 2016, y sera entourée d’oeuvre récentes.

Détails et informations: ICI.

2022 ENSEMBLE

Au Centre Culturel Yvonne L. Bombardier
15 mai au 11 septembre 2022
 

L’artiste Jennifer Alleyn dévoile le second volet de son projet transdisciplinaire CATALOGUE DES TRACES, dans le cadre de l’exposition ENSEMBLE au Centre Culturel Yvonne L. Bombardier, à Valcourt. 

L’exposition Ensemble réunit le travail de quatre artistes ( Jennifer Alleyn, Josiane Leduc, Andrée Marcoux et Violette Leduc) autour des notions de communauté et de vivre-ensemble. Par des pratiques et des démarches différentes, les artistes regroupées dans cette exposition explorent les liens entre les êtres; leurs actions, leur mémoire, leurs créations ou leur corps sont autant d’aspects individuels et singuliers qui, pourtant, interpellent l’autre dans sa ressemblance. 

Le catalogue des traces trouve son origine dans la trajectoire familiale de Jennifer Alleyn. Fille d’une immigrante suisse, l’artiste aborde l’intégration des nouveaux arrivants au Québec. À partir d’entretiens réalisés auprès de travailleurs étrangers établis à Valcourt, l’artiste a établit une liste des « objets laissés derrière ». Elle a ensuite invité la population locale à participer à l’œuvre, demandant aux résidents d’identifier un objet de la liste qu’ils possédaient chez eux et de le prêter pour l’exposition. Les objets récoltés soulignent moins les différences que les ressemblances entre les êtres, faisant naître ainsi la possibilité d’un dialogue.  

https://centreculturelbombardier.com/exposition-en-cours/

Suivre le Catalogue des traces

Jennifer Alleyn et la commissaire Sara A. Tremblay parlent du processus entourant le Catalogue des traces.

2022 SUSPENSION

EXPOSITION

Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal

du 9 décembre 2021 au 30 janvier 2022


Intégrant différentes techniques et médiums, les pièces de l’exposition Suspension prolongent la réflexion de l’artiste, amorcée dans son œuvre cinématographique (L’atelier de mon père, Impetus) sur les thèmes de l’absence et l’impact de la perte. Elles mettent en scène le temps suspendu, en faisant dialoguer les mots de l’attente et de la résilience, dans une installation incorporant le geste millénaire de la couture et les nouvelles technologies de communications.

« Ce lit de Jennifer Alleyn est une bête, c’est un animal qui bouge et respire. » - Nancy Huston

VISITE VIRTUELLE de l’exposition

" Si on le regarde assez longtemps, le lit de Jennifer Alleyn, d’un coup, ondule sous nos yeux, s’ébroue comme une bête (...) Comme dans Impetus, l’artiste indique que le temps de la suspension, de l’inertie ou de la remise en question, est aussi celui de la transformation, le temps de « la mue », où l’on fait peau neuve. "

- Justine Falardeau, Spirale Magazine culturel

Vues de l’exposition Suspension de Jennifer Alleyn, 2022. Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal.

2021 LE CATALOGUE DES TRACES

INSTALLATION

39ème Symposium International d’art contemporain de Baie Saint-Paul

30 juillet au 29 août 2021

Le Catalogue des Traces est un projet d’arts visuels transdisciplinaire, relationnel et participatif de Jennifer Alleyn, qui unit l’installation, la photographie et l’action sociale.  Le premier chapitre du Catalogue des traces a vu le jour lors du 39ème Symposium d’art contemporain de Baie St-Paul. Direction: artistique de Sylvie Lacerte, thématique « Le temps et les choses ».

À partir d’une série d’entretiens réalisés auprès de nouveaux arrivants, à qui elle demande de lui parler d’un objet qu’ils n’ont pas pu prendre avec eux, l’artiste établit une liste des « objets laissés derrière ». Porteurs de mémoire, mais devenus inaccessibles, ces objets issus du quotidien faisaient partie du décor, de l’identité, de la culture d’avant. Avec l’immigration, ils ont dû être abandonnés. Le Catalogue des traces vise à restituer ces objets, au moyen d’un échange interculturel sous la forme d’une installation participative.

Pour ce premier chapitre, Jennifer Alleyn a invité les gens de Charlevoix à identifier un objet de la liste ‒ machine à coudre, album photo, vélo, vaisselle, tracteur, violon, etc... ‒ dont ils pouvaient trouver un équivalent dans chez eux et à le prêter à l’artiste le temps de l’exposition. L’objet commun, souligne non pas les différences, mais les ressemblances entre les êtres, faisant ainsi émerger la possibilité d’un dialogue. L’expérience culmine par une exposition des portraits réalisés par l’artiste lors de la cueillette d’objets et par la rencontre entre les témoignants et les prêteurs.

Réalisé en collaboration avec la Fondation pour la langue française, le Carrefour international de francisation et d’intégration de Montréal, le Service d’accueil des nouveaux arrivants de la Côte de Beaupré (SANA) et le Symposium International d’art contemporain de Baie St-Paul.

Ce projet a reçu le prix Coup de coeur du public de la 39ème édition du Symposium International d’art contemporain de Baie St-Paul.

DÉCOUVREZ et SUIVEZ le Catalogue des Traces sur Facebook.

Le Catalogue des Traces, 2021. Symposium International d’art contemporain de Baie St-Paul. Vue d’atelier. Photo: J. Alleyn

Le catalogue des traces, variation 1 à 12, 2021. Photographies de Jennifer Alleyn. Collection Musée d’art contemporain de Baie Saint-Paul.


2021

39 ème Symposium International d’art contemporain de Baie St-Paul.

Création de la phase I du projet Catalogue des traces de Jennifer Alleyn à l’occasion du 39ème Symposium International d’art contemporain de Baie St-Paul, en Charlevoix.

Direction artistique: Sylvie Lacerte


Raphaëlle de Groot et Jennifer Alleyn. Photo: JA+RDG

Raphaëlle de Groot et Jennifer Alleyn. Photo: JA+RDG

2021

L’ATELIER OUVERT

RAPHAËLLE DE GROOT - JENNIFER ALLEYN

Deux femmes créatrices. Deux parcours, deux démarches —une conversation. Un fil nu se dévoile entre la vie, la pratique et l’œuvre de chacune. Ensemble à un moment charnière de leurs routes respectives, Jennifer Alleyn et Raphaëlle de Groot proposent de suspendre le temps pour plonger dans une fouille biographique et dégager une matière à partager. À travers cet exercice de double portrait, elles explorent différents procédés du regard. Mais surtout, elles interrogent l’esprit libre qui les anime et ce que la liberté engage dans la création.

Ouvrant les portes d’un atelier virtuel, elles nous convient à la mise en commun.
Que partageriez vous de vous-mêmes ?
Un objet? Une lettre ? Un outil ? Une question?

L’atelier ouvert s’est déroulé du 29 janvier au 6 février 2021, en ligne, dans le cadre de la programmation DUOLOGIE de DARE-DARE, centre de diffusion d’art interdisciplinaire de Montréal,

LIRE LA PROPOSITION DES ARTISTES



2020

Exposition Parle-moi d'amour - "Les Impatients"  

2019

Exposition - "CIRCA Art Actuel"

2019

Maison de la Culture de la Ville de Longueuil

Exposition Suspension

Vidéo la mue, La mue 2016, Sans réponse, 2019, La mue, 2016, Vies parallèles, 2019, Sans réponse, 2019, Respondere, 2016, Suspension, 2019

Photos © Jean-Michael Seminaro

Intégrant différentes techniques et médiums, les pièces de Suspension prolongent la réflexion de l’artiste, explorée dans son œuvre cinématographique (L’atelier de mon père, Impetus) sur les thèmes de l’absence et l’impact de la perte. Elles mettent en scène le temps suspendu, en faisant se côtoyer les mots de la douleur et ceux de la résilience, les œuvres de Jennifer Alleyn ici présentées explorent la force de l’inertie – le moment d’immobilité apparente, après le choc, où se referment les blessures et se prépare le prochain élan.

2017

Musée d'art contemporain de Montréal

Exposition Parle-moi d'amour - "Les Impatients"  

Un instant dans l'existence, 2016. Présenté dans le cadre de l'exposition Parle-moi d'Amour au Musée d'art contemporain de Montréal.

Un instant dans l'existence, 2016. Présenté dans le cadre de l'exposition Parle-moi d'Amour au Musée d'art contemporain de Montréal.

L’image présentée ici montre une route désertique, vue à travers la fenêtre d’une voiture, avec à la droite du cadre, le rétroviseur, donnant à voir dans le miroir, l’autre direction de la route. Ainsi, les deux horizons sont visibles dans un même plan : la route devant et derrière. Au milieu de l’image et de la route, se tient un coyote, fixant l’objectif d'un regard presque humain, comme s’il interrogeait son destin. Quelle route prendra-t-il ? Choisira-t-il de repartir en arrière ? Ira-t-il de l’avant ? Cette question, au cœur de son inertie, interpelle le mouvement. Malgré le calme qu’il affiche, au milieu de la route, le coyote, est menacé d’un danger. Dans le rétroviseur apparait la silhouette d’un camion qui approche. Ainsi, l’image résume la pratique de l’artiste, toujours confronté à cette question philosophique : se mettre en mouvement dans l’espoir d’échapper à l’inéluctable ravage du temps ou contempler sa propre mort.

 

 

2016

Galerie C - Neuchâtel, Suisse

Exposition Zones poreuses

Commissariat: Guy Oberson

Jennifer Alleyn y crée l'installation La Mue, 2016.

H : 42 cm L : 156 cm L : 207 cm

Technique mixte : Couture, construction. Matériaux : papiers, bois, vinyle, eau, tissu, fil, moteur, minuterie, senseur.

L’installation La Mue, présentée en Suisse au printemps 2016, est composée d’une immense courtepointe de papier déposée sur un lit mécanisé. Cette mosaïque rassemble par la couture, les morceaux épars sur lesquels on peut lire les bribes d’un chagrin d’amour. Ces écrits furtifs, souvent pressés de dire, sont déversés sur divers supports: enveloppes de comptes, vieilles factures, napperons de restaurant; et traduisent l’urgence de nommer au quotidien. Tels les cailloux du Petit Poucet, ces pièces détachées, amassées au fil du temps, marquées, abimées, déchirées par endroits, se trouvent ici réunies, recousues, dans une tentative de refermer les blessures. Les points de suture sont rendus visibles par le fil qui transperce les morceaux.  Trois mois de couture ont été nécessaires à sa production. Sous le patchwork de papier, un matelas d’eau, mû par un levier motorisé silencieux, s'anime grâce à un détecteur de mouvement.

Lorsque le visiteur s'approche du lit pour lire les mots inscrits sur la courtepointe, le mécanisme invisible se déclenche et soulève bientôt toute la surface du lit, comme s'il se mettait à respirer. Dans cette œuvre au format considérable ( 120 po X 120 po) se côtoient les mots de la douleur, de la plaie ouverte et ceux de la résilience puis de l’acceptation.

 « Le travail de la cinéaste Jennifer Alleyn va creuser, lui, d’autres méandres, ceux de l’amour. [...] Les pauses racontent les doutes, le désarroi, le va-et-vient entre la raison, le contrôle et l’émotion. Les mots, encore, se matérialisent sur le papier, dans la calligraphie, et forment un lit cercueil des lettres écrites et jamais envoyées, dans une sorte d’autobiographie amoureuse qui n’est pas sans rappeler le travail de Sophie Calle. »

- Antonia Nessi, codirectrice du Musée et conservatrice du Département des Arts plastiques, Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel

 

 

2016

Galerie C - Neuchâtel, Suisse

Exposition Zones poreuses - Carte blanche à Guy Oberson : Jennifer Alleyn y présente la vidéo Respondere, 2016.

Respondere

Vidéo, monocanal, 6 min.

Édition : 3

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La bande vidéo Respondere, 2016, poursuit la réflexion sur la difficulté de nommer des sentiments violents. Sur un écran d’ordinateur est ouverte une page de courrier électronique, un message blanc. Apparaissent alors les lettres tapées sur le clavier, qui tentent, par essai et erreur, de mettre en mots la douleur amoureuse. Un mot écrit, puis effacé, est remplacé par un autre. La phrase entière est ensuite effacée et la rédaction reprend du début. D’une durée de six minutes, la bande présente les multiples tentatives de réponse à une simple phrase : je m’ennuie de toi. Au terme de l’exercice, le message entier est sauvegardé comme brouillon, non envoyé, il sera retravaillé à perpétuité.

2011

Musée des Beaux arts de Montréal, Canada

Exposition Big Bang Son plus cher désir, une installation de Jennifer Alleyn avec la participation de Nancy Huston.

Commissariat: Nathalie Bondil et Stéphane Aquin.

Installation de Jennifer Alleyn dans l'exposition Big Bang au Musée des Beaux arts de Montréal.

Installation de Jennifer Alleyn dans l'exposition Big Bang au Musée des Beaux arts de Montréal.

« Les encres d’Edmund Alleyn invitent au voyage. Paquebots fantômes, mobilier d’une autre époque font remonter à la surface ce que l’homme se cache à lui-même : sa fugacité. Débris, fragments d’existence où l’humour jouxte l’étrangeté construisent un univers singulier.  En écho à ces images, bribes de souvenirs, éclats de sentiments échappés dans la nuit, perce un chant profond. “Dans l’obscurité, un murmure. Peindre cela.”, disait-il… »
– Jennifer Alleyn

« Les objets sont entrés en entropie. Ils tournent dans l’espace en s’éloignant les uns des autres, comme les planètes et les constellations dans le cosmos… On dirait que la planète Terre elle-même a fait l’objet d’un attentat monstrueux… Qu’une bombe très, très intelligente est venue y détruire l’humanité exclusivement – cette erreur grossière, cet être-dans-le-temps, ce ver dans le fruit – tandis que, intacts, imperturbables, et même plutôt gais, les objets continuent de flotter dans l’espace. Et l’artiste de fouiller ces débris – lunettes, transats, grenouilles, rouleaux de peinture, pyramides, portraits de Freud ou de Proust, œufs sur le plat, paire de bretelles, ciseaux, parties du corps, tableaux – à la recherche, dit-il, de “a few lost words”. »
– Nancy Huston

 

2009

Rendez-vous du cinéma québécois

Exposition Face à Toi

Photographies de Jennifer Alleyn,  sur le tournage du film Toi de François Delisle.

En 1997, le cinéaste François Delisle invite Jennifer Alleyn sur le plateau de son nouveau film Toi. Alleyn produit alors une série de duo photographiques qui résulteront en une exposition intitulée Face à toi. Sujets: Anne-Marie Cadieux, Laurent Lucas et Marc Béland.

Portraits

Pascale Bussières riant, 2013  Édition 1/5, Edmund Alleyn, 1990, Michel Brault, 2011, Marc Labrèche, 2008, Jacques Monory, Paris, 2006, Marc Béland, 1997, Denis Villeneuve et Pascale Bussières, 1997, Woody Allen, Carlyle, New York, 2009, Antoine au cirque, 2008

Photos © Jennifer Alleyn

 

VISITE VIRTUELLE de l’exposition Suspension